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L'automne est arrivé très vite mais le jardin continue de donner de la couleur même au delà d'octobre.
J'ai commencé à retirer les dalhias, une vingtaine de pieds !
Septembre et octobre sont les mois où j'ai le plus de fleurs. Les annuelles, dahlias et asters y sont pour quelque chose.
Mi octobre. Le cornouiller a revêtu ses couleurs automnales. Un arum est encore en fleur.
Beaucoup d'asters sont trop hauts, j'ai oublié de faire une taille en juin.
Certains dahlias font près de 2 mètres de hautUn peu de nettoyage
Cette fois, la photo panoramique est un peu différente des précédentes. Le terrain en friche à gauche du mien a bien été nettoyé. De nombreux arbres ont été arrachés donnant beaucoup de clarté. Les peupliers limitrophes à mon terrain seront également arrachés ultérieurement.
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Un été très particulier avec des plantes assoiffées avec ce long manque de pluie et toujours peu de courage à affronter les grosse chaleurs.
Mais la mi-août nous a réservé quelques surprises, gros coup de vent suivi d'un déluge.Première année avec de belles floraisons de mes hydrangéas
Annabelle et Quercifolia feuille de chêneFin juillet: silence, ça pousse de partout
Août, la canicule est terminée, le courage revient...
Quelques tiges de bambous chez le voisin m'ont décidé à terminer la barrière anti-rhizome.
L'arrière droit du terrain n'est pas mon endroit préféré
J'ai commencé à mettre de l'ordre. Palettes pour dissimuler le composteur et taille, suppression de nombreux noisetiers donnant une grande clarté à cet endroit.
Profitant de la clarté de cet endroit non exploité, j'ai continué le nettoyage pour de nouveaux espaces de plantation. Limitrophe aux massifs créés au printemps, j'ai prolongé le fossé qui d'ailleurs très vite s'est rempli d'eau.Le soir du 12 aôut
Les météorologistes ont émis des alertes orages. En fin de journée des nuages noirs ont pointé en provenance du sud. Très vite le vent a commencé à souffler.
D'un pas énergique, j'ai regagné la maison. Dans un bruit fracassant, une énorme rafale est passée suivi d'un déluge d'un 1/4 d'heure (15mm).
Quelques temps après le soleil est revenu.
Comme tout bon jardinier, je suis retourné au jardin voir l'état des plantes.
Après avoir trouvé mes tournesols couchés, je découvre surpris un arbre cassé et un autre du terrain voisin tombé sur ma clôture.
Aucun dégât lié à ces chutes, l'arbre du voisin a eu la délicatesse de tomber sur mon tas de bois.
De l'autre côté, un peuplier est tombé bien parallèle à ma clôture. C'est pas du bol ça?Fin août
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Lorsque l'on fait un blog, il arrive fréquemment que l'on revienne sur certains articles.
C'est mon cas principalement pour voir l'évolution de mon jardin d'année en année.
Donc lorsque je relirai cet article dans le futur, je me souviendrai que juin 2015 était le mois le plus chaud, le plus sec que nous ayons eu depuis bien longtemps. (Des températures entre 30 et 40° à l'ombre).
Autant dire que la deuxième quinzaine, j'ai passé mon temps à arroser. Les voisins qui passaient se demandaient si on ne m'avait pas greffé des arrosoirs à la place des mains.
Comme l'année dernière en début de mois, j'ai reçu quelques amis jardiniers dont certains ont une fois de plus fait de nombreux kilomètres pour participer à cette journée. Pour cet agréable moment tant attendu il y a eu quelques séances de nettoyage.
Mon plus grand plaisir lors de cette journée fut que mon rosier liane 'Paul Himalayan Mush' était en fleur. Je rappelle qu'il s'agit d'une bouture faite en 2011. Cette année, les fleurs couvraient une surface de 2m sur 4 m de haut. Son parfum embaumait à plusieurs mètres à la ronde.
J'ai découvert la sauge sclarée issue d'un semis de 2014. On peut voir cette profusion de fleurs à droite de l'hôtel à insectes (Photo du haut).
Faire de la photographie n'est pas compliqué. Il suffit de prendre par exemple son chalet sous des angles différents.
Les zones ombragées me préoccupaient lorsque j'ai créé mon jardin. J'avais tort de m'inquiéter.
Ghislaine de Féligonde a fait ses premières fleurs. En 2016, je crois que le grillage le long du chemin va attirer l'oeil des promeneurs. Un de mes brugmansias n'a pas tardé à fleurir.
En fin de mois, en raison de l'abondance de fleurs de camomille, j'ai fait la cueillette et quelques provisions pour aider à passer de douces nuits.
La photo de gauche a été prise il y 15 mois. (Voir ici) Cette année on ne voit plus mon passage sous le tas de bois
L'aménagement près du trou d'eau créé en début d'année commence a être bien fleuri.
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J'avais déjà été très impressionné par ces drôles de machines capables de percer des tunnels (voir mon article sur le tunnel du Gothard). Ces travaux entrepris à Rennes pour la construction d'une deuxième ligne de métro méritent quelques commentaires.
Cette deuxième ligne de métro de 8km permettra de renforcer le transport de la métropole Rennaise. 120 millions de passagers prévu pour 2020.
Un tunnelier est une machine permettant de percer des tunnels, d'évacuer les gravats et poser les anneaux de béton constituant la paroi du tunnel.
Ce tunnelier fabriqué spécialement pour le métro de Rennes par la société allemande Herrenknecht, leader mondial dans ce secteur, a été livré en pièces détachées en 2014 par 70 camions. Le percement a commencé en début d'année.
Caractéristiques du tunnelier "Elaine"
Concepteur: Herrenknecht. Allemagne
Coût: 13 millions d'euros
Longueur: 82 mètres
Poids: 1450 tonnes
Diamètre de coupe: 9,50 mètres
Phase de creusement: 10cm/minute
Volume de déblais à extraire: 600 000 m3
Profondeur du tunnel: 25 mètres
Mise service du métro: 2019En trois mois, l'énorme machine a parcouru 520 m, à une vitesse de 16 m par jour, pour excaver au total plus de 36.000 m3 de matériaux.
Cette excellente vidéo réalisée en image de synthèse montre la très haute technologie de cette machine.
Vidéo FR3
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Mon jardin est dans son quatrième printemps et je n'ai jamais fait autant de nettoyage et chasse aux mauvaises herbes.
Ca promet pour les années à venir.
Donc beaucoup de travail, début juin j'attends quelques amis jardiniers. Alors au boulot.Grand nettoyage
Voilà un endroit qui était envahi par le lierre et j'ai pris mon courage à deux mains pour bien éclaircir cette zone. Malheureusement c'est quasiment impossible de bien nettoyer le sol tant la densité de racines est impressionnante. Mais ça fait plus propre.L'endroit aménagé en mars commence a s'étoffer. La lumière pénètre le matin et les plantes semblent se plaire.
Au jardin, la patience est toujours récompensée, un de mes gunnera commence à être imposant. Les feuilles dépassent un mètre de diamètre, et ce n'est pas fini.
Cabane en osier vivant
J'avais beaucoup de tiges de saules enracinées, je vais essayer de faire une cabane. Ce ne sera pas très habitable, dans ce secteur on s'enfonce de 5 à 10 cm dans le sol.Quelques plantes
Mes premières floraisons de pivoines. Il faudra attendre début juin pour voir fleurir mon rosier liane Paul’s Himalayan Mush.
Et dire qu'il s'agit d'une bouture qui a 3 ans.COUP DE GUEULE
Nous avons une très belle vue sur les hauteurs, avec l'église et les vestiges d'un ancien château.
A côté de mon jardin, il y a un terrain municipal inoccupé et ensuite plusieurs jardins potagers bien entretenus.
Voilà le terrain de la commune. Des herbes de 1.50m de haut, des orties et autres adventices. Bel exemple du laxisme de la municipalité. Après quelques réparations sur ma débroussailleuse et de très gros efforts j'ai réussi a venir à bout de ce terrain.
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Le village de Baboeuf, situé au nord de Noyon dans le département de l'Oise, a la chance de posséder un très bel espace fleuri, le jardin des Morterelles.
Nous l'avons découvert le 10 mai lors de de la fête des plantes et du jardin.
Une douzaine d'exposants participaient à cette manifestation florale.La visite du jardin
En 2002, Chantal Coubronne a commencé son jardin suite à la construction d'un chalet style zen.
Nous sommes agréablement surpris par l'état impeccable des massifs.
Rhododendron et viburnum en pleine floraison.
Un plan d'eau joliment décoré.
C'est le pépiniériste Jean Pierre Hennebelle qui conseilla Chantal Coubronne pour l'agencement et du jardin et le choix des arbustes.
La situation surélevée du jardin offre un très beau panorama sur campagne avoisinante.
Un potager bien délimité avec des tiges de saules vivantes.
Des pistes permettent de suivre un parcours dans 40 hectares de sous bois.Le jardin de Monterelles est ouvert les WE et jours fériés du 1er mai au 31 octobre
Chantal Coubronne
550 chemin des Pierrettes
60400 Babœuf
Tél. : 06 09 59 15 14
http://www.lesmonterelles.fr/index.phpMerci à Marie Claude qui nous a fait découvrir ce bel endroit et nous a également ouvert son jardin. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il eut été dommage de ne pas connaître son petit paradis.
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SI vous ne connaissez pas ces serres, un conseil pour l'année prochaine. Courez- y !
Que peut-on dire de notre visite: IRREELLE - GRANDIOSE - MAGNIFIQUE
Les serres se trouvent dans le domaine de Laeken en périphérie de Bruxelles à côté du palais royal, résidence des souverains Belges depuis 1830.
Depuis cent ans, les serres sont ouvertes au public durant trois semaines au printemps. Nous y sommes allés pendant le week-end du 1er mai avec des amis.LE MARIAGE DU FER ET DU VERRE
La superficie du domaine de Laeken est de 194 ha.
Hormis l'orangerie et quelques petites serres de culture construites en 1817, la cité de verre fut construite sous le règne de Léopold II de 1874 à 1905.
A la fin de son règne, il légua à l'état belge une partie de ses biens immobiliers. Aujourd'hui un organisme public assure la gestion et l'entretien des serres et du parc.
La superficie totale des serres est de 1.5 ha pour une surface totale de toitures de 2.5 ha. La plupart des serres sont reliées entre elles par des galeries de verre.Que la visite commence
L'accès se fait par les grandes grilles face au château. Au fond on aperçoit le monument Léopold 1er. Le palais royal. L'orangerie
L'immense orangerie est un bâtiment en pierre de 97m de long et 13 m de large
L'orangerie abrite quelques 600 spécimens tels que des lauriers, rhododendrons, camélias, mimosas, oléandres et une quarantaine d'orangers dont certains ont près de 200 ans.La serre du théâtre
La serre du théâtre a été réalisée en 1905. Elle abrite les camélias durant l'hiver.
Les serres donnent accès au palais.Le parc
Le paysagiste français Elie Lainé dessina ce parc à la française en 1890.
Nous sommes émerveillés par la floraison des cerisiers du Japon, magnolias, rhododendrons, azalées.
Cet immense parc comprend de nombreux arbres remarquables, érables, cèdres, sophora du Japon.... dont un groupe de séquoias.Au fond, nous pouvons apercevoir la tour japonaise.
Nous venons de parcourir 700m (distance du palais jusque la dernière serre) et là on attaque les choses sérieuses.
Mais nous ne sommes pas les seuls.Une allée latérale bordée de pélargoniums et fuchsias
Un magnifique mur végétal. A droite, une composition très originale réalisée avec de l'écorce, de la mousse, assemblées avec de l'osier.Les contre-allées sont également joliment décorées.
La serre des palmiers
On y trouve de nombreux palmiers de grandes tailles dont certains sont issus de semences, des bananiers, des fougères, de gigantesques ficus
élastica
Très belle composition d'hydrangeas et fougères.
Nous traversons de nombreuses galeries de verre sous de superbes fuchsias.La serre des azalées
En 1885, Léopold II fit construire cette serre destinée à la culture des azalées.
A Laeken, pour obtenir des azalées indica, la plante est greffée sur un pied. Cette méthode demandant beaucoup de temps est devenue peu fréquente de nos jours. On peut constater que la patience offre un spectacle magnifique.La serre des géraniums et la serre de Diane
Nous traversons une longue galerie de 200 mètres entourés de géraniums, fuchsias et abutilons. Nous sommes impressionnés par leur taille !Nous parcourons de nombreuses galeries dont une partie est souterraine et où on peut admirer de nombreux figuiers, fougères. Entre deux belles glycines nous pouvons apercevoir l'aile gauche du palais.
La serre d'hiver
Pour moi, la serre d'hiver est le moment fort de notre visite.
A notre arrivée, j'ai été fort impressionné par cet immense édifice circulaire surmonté d'une coupole.Cette construction mérite quelques commentaires.
Bâtie entre 1874 et 1876 par Alphonse Balat (Principal architecte de Léopold II), elle fut la première serre du domaine.
Avec les deux serres de jonction, sa surface est de 2400 m2 pour 5000 m2 de verre. Son diamètre est de 57 m avec une hauteur de 25 m.
La coupole a un diamètre de 41 m et repose sur 36 colonnes surmontées de 36 arbalétriers. 650 tonnes de fer ont été utilisées pour sa construction.
On retrouve ces impressionnantes colonnes qui soutiennent la coupole.
A l'époque, la partie centrale de la serre et la périphérie étaient destinées à accueillir des réceptions.
La végétation y est luxuriante, on est impressionné par le gigantisme des palmiers dont certains atteignent une vingtaine de mètres et 150 ans d'âge.Il y a 3 catégories de serres.
- Serres froides: 3° jour et nuit
- Serres subtropicales: 10/12°
- Serres de cultures: 16/18°
Elles sont chauffées par treize chaudières.
Plusieurs kilomètres de canalisations sillonnent le sol dans des tranchées recouvertes de grilles (visible sur certaines photos).
L'eau est fournie par l'étang qui se situe dans le domaine. Les jours de grosses chaleurs, près de 50 000 litres sont nécessaires.Une centaine de personnes travaillent sur le complexe de Laeken.
Durant ces trois semaines, les serres sont vues par 100 000 visiteurs.Pourquoi pas vous?
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