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Le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux
Consacré à la première guerre mondiale. Il est situé à la sortie Nord-Est de Meaux (77100), non loin des lieux des deux batailles de la Marne de 1914 et 1918 et implanté au pied du monument américain de F. MacMonnies, statue offerte par les Etats Unis en 1932 en mémoire des soldats tombés lors des combats.
il fut inauguré le 11 Novembre 2011.
Cette réalisation fût possible grâce à l’acquisition en 2005 de la collection particulière d’un spécialiste reconnu de ce conflit.
Le bâtiment d’architecture très moderne représente 7 000 M2.
Cette construction valorise les collections sur une surface d’exposition de 3 300 M2.Petit rappel historique :
Le 25 Août 1944, après s’être avancées en Alsace et en Moselle, les armées françaises sont contraintes au repli vers la Seine par les troupes allemandes qui s’approchent de Paris par le nord.Alors que les Allemands arrivent à hauteur de Meaux dix jours plus tard, ils seront repoussés par l’offensive des Alliés, du 9 au 15 Septembre.
Quatre ans plus tard, à hauteur de Château Thierry, la Marne sera à nouveau le théâtre d’affrontements.
Le développement du matériel militaire et l’arrivée des soldats américains permettront une nouvelle fois de repousser les Allemands le 19 Juillet 1918.
Ces combats ô combien sanglants qui ont opposé un million et demi de soldats dans les environs de Meaux ont laissé dans la région des cimetières militaires français (Etrepilly – Chambry, Villeroy).Ce musée a pour ambition de transmettre au public l’histoire de ce conflit. Les visiteurs découvrent notamment des reconstitutions de champ de bataille avec deux tranchées (une française, une allemande), une multitude de tenues militaires, des véhicules, des armes, des objets de la vie courante, des écrits, etc…
La scénographie interactive permet à tous les publics de comprendre la grande guerre et notamment comment cette période a fait basculer les sociétés belligérantes du 19e au 20e siècle.
Claudine
Merci à Claudine pour cette présentation et rappel des faits de cette période tragique de notre histoire et qui a entrainé le monde dans une guerre qui a fait près de 10 millions de morts.
Cette exposition a pu voir le jour grâce à un homme qui sa vie durant a réuni plus de 5000 pièces, notamment une collection d'uniformes de soldats de tous les pays.
Jean François Verney né en 1946 est collectionneur et historien, spécialiste de la première guerre mondiale.
Jean Pierre Verney rencontre Jean François Coppé en 2004 et lui propose une exposition sur la bataille de la Marne. Deux mois plus tard ouvre une exposition au musée Bossuet de Meaux pour les cérémonies de septembre 2004. Suite à cette exposition est né le projet de créer le musée de la grande guerre, qui est aujourd'hui le plus grand d'Europe. InterviewL'immensité du musée comprend de nombreuses salles où des milliers d'objets ont été réunis, accompagnés de films et sons
emportant le visiteur dans l'ambiance du quotidien de ces hommes.De nombreuses reconstitutions de camps ont été aménagées.
A gauche une reconstitution d'une tranchée française avec des matériaux rudimentaires, tandis qu'a droite le béton était omniprésent chez les allemands pour une meilleur protection et un plus grand confort.
Dans un immense hall sont présentés des véhicules militaires, canons, avions....
A mon goût cette exposition passe en revue tous les livres d'histoire qui relatent les guerres de 1870, 14-18 et 39-45 et permet de mieux comprendre cette longue période de conflit avec l'Allemagne.
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Imaginez dans le bassin Creillois en 2014, il y a une usine disons plutôt la seule usine française de fabrication de clous qui résiste à la concurrence asiatique.
Cet endroit unique nous transporte plus de 120 ans en arrière
Ce sont toujours les mêmes machines qui produisent les clous depuis 1888.
Toujours le même procédé de fabrication et d'emballage.Aujourd'hui l'usine fonctionne avec 18 ouvriers contre 400 à la belle époque.
Pour se différencier de la concurrence, l'entreprise propose un produit de qualité.
Le catalogue compte 2800 clous différents, choix permettant de cibler une clientèle variée: maroquinerie, coutellerie, cordonnerie, tapisserie, modèles réduits, restauration de monuments historiques, menuiserie .....
Les métaux utilisés sont l'acier, l'inox, le cuivre, l'alu, le laiton et le maillechort.Retour en arrière.
Autrefois, les clous étaient façonnés par les forgerons
Un clou = 60 coups de marteau pour le forger.Plus tard les clous étaient découpés dans des plaques d'acier.
Beaucoup de perte de métal et d'opération pour le façonnage.En 1888, Théodore Rivierre invente une machine alimentée par une bobine de fil où le clou est façonné en une seule opération.
Il mourut 2 ans plus tard et c'est sa femme qui développa l'entreprise.
Aujourd'hui rien n'a changé dans le procédé de fabrication, les 325 machines fonctionnent comme aux premiers jours. L'emballage n'a pas changé, un gabarit permet de mouler un papier cartonné. La seule modernisation est le pesage automatique.
Pour les machines, elles ont simplement été équipées de moteurs électriques.Les visites se passent le mercredi après midi. La vingtaine de personnes présentes lors de notre visite témoignent de l'intérêt du public pour ce voyage dans le temps.
Seul regret, l'interdiction de prendre des photos. Les photos précédentes proviennent du net
Site officiel : http://www.clous-rivierre.com/
Rivierre ClouterieClouterie Rivierre
6, rue des usines - 60100 Creil
03 44 25 30 25 - contact@clous-rivierre.fr
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Aux 4 coins du monde on trouve des escaliers très particuliers, je vais vous en faire découvrir certains qui ont attiré mon attention.
L'escalier Santa Maria Del Monte. Sicile
Calatagirone en Sicile est une ville célèbre pour la céramique.
Ce magnifique escalier comprenant 142 marches en pierre de lave date de 1608.
Il fut construit pour relier la cité ancienne à la ville moderne en contre bas
Dès le printemps l’escalier est décoré de fleurs et de lanternes lors de nombreuses fêtes.L'escalier de Moraga. USA
Lorsque l'on parle de San Francisco, l'image qui revient se sont toutes ces rues très pentues.
Et pour cause cette ville de 800 000 habitants comprend 40 collines, et fatalement les escaliers y sont omniprésent.
Pas moins de 300 escaliers, mais l'escalier de Moraga comprenant 163 marches est celui qui attire le plus le regard des touristes.
Il est composé de 75 000 fragments de tuiles. Il a été inauguré en 2005 grâce à de nombreux habitants du quartier qui ont participé à la conception des nez de marche.L'escalier de Convento da Santa Teresa. Brésil
Cet escalier de 215 marches accédant au couvent de Santa Teresa à Rio de Janeiro à une grande histoire avec un homme.
Habitant face à l'escalier, l'artiste peintre céramiste Chilien Jorge Selaron durant 20 ans a habillé ces marches de peinture et de faïences colorées.
En 2013, une fin tragique (voir ICI ) a en privé les centaines de touristes qui chaque semaine allaient à la rencontre de l'artiste.Chand Bari. Kajasthan
Chand Baori est un des premiers bâolis construit au Kajasthan vers l’an 800. Il s’agit d’un puit conçu pour servir de réserve d’eau durant les longues périodes de sécheresse. Un temple fait parti de cet édifice.
La profondeur est de 30 mètres avec 13 niveaux accessibles par 3500 marchesLe chaudron du diable (Paillon del Diablo). EquateurUne vidéo amateur nous transporte à l'intérieur de la cascade ICIL'escalier du chevreuil. SardaigneCapo Caccia est une falaise de 168 mètre près d'Alghero en Sardaigne. Pour visiter la grotte de Neptune il faut franchir un escalier de 654 marches à fleur de montagne avec la mer en contre bas.Escaliers de la tour EifelAujourd'hui l' escalier de la tour Eiffel s'arrête au 2ème étage et comptent 800 marches.L'escalier de la chute Montmorency. QuébecUn pont et un long escalier de 487 marches permettent de faire le tour de la chute Montmorency. Chute de 83 mètres de haut plus haute que les chutes du Niagara.Les escaliers des temples d'Angkor Vat. CambodgeLe site archéologique d'Angkor Vat (Capitale royale ) est composé d'une centaine de temples et s'étend sur 400 km2.
Le sanctuaire centrale peut être atteint par 12 escaliers très raides jusque 70° d'inclinaison.L'escalier Jacob Ladder. AngleterreLa capitale Jamestown sur L'Ile Sainte Hélène où Napoléon a passé ses 6 dernières années possède un escalier qui la relie a un mont.
Cet escalier fut reconstruit en 1871, il mesure 280m de long , compte 699 marches sur un dévivelé de 183m avec une pente de 45°.
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Des vacanciers ont filmé des chamois encerclés par une avalanche.
Soyez rassuré par cette vidéo, c'est un bon moment de bonheur
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Lors de cette visite mes souvenirs d'adolescent reviennent pour avoir vécu quelques années à Creil, ville de l'Oise de 30 000 habitants en Picardie.
Le passé de Creil passe quasiment inaperçu face aux illustres villes voisines de Chantilly, Senlis où Compiègne.Mais la particularité à chaque endroit que l'on puisse visiter, c'est qu'il existe toujours une curiosité, un lieu d'exception qui mérite un détour.
A Creil, c'est la maison de la faïence et le musée Gallé-Juillet
Aujourd'hui il reste encore les ruines d'un château construit par Charles V (1364 - 1380). Sa destruction remonte à 1784.LE MUSEE GALLE -JUILLET
La maison Gallé (1788) fut construite sur les ruines de l'ancien château. Cette grande demeure bourgeoise du XIXème siècle abrita plusieurs notables.
Le musée nous fait découvrir dans le cadre d'origine, le mobilier, objets, collections de la famille Gallé- Juillet, riche famille de la haute bourgeoisie Creilloise.
La visite commence par la cuisine de l'époque où l'on peut admirer le plafond vouté du château médiéval.
Auguste et Berthe Gallé, les derniers propriétaires de cette bâtisse perdent leur jeune fils en 1916 durant la guerre mondiale. En 1929, Berthe Gallé fit don à la ville de Creil sa demeure ainsi que tous ses biens. La seule condition étant de laisser la maison dans son état afin de faire perdurer le nom de la famille.
La salle à manger à la faïence omniprésent nous fait découvrir la richesse des lieux.
La visite des 19 pièces se succèdent. Salle de musique, bibliothèque
Le magnifique billard transformé en vitrine. La chambre à coucher.
La chambre à coucher du fils unique mort à la bataille de la Somme à Bouchavesnes en 1916. Des objets trouvés sur le champ de bataille sont présentés.2 énormes placards à tiroirs renferment une importante collection de coquillages
Au dernier étage, une grande salle présente les jeux dont disposait le fils de la famille.
Course de chevauxLA MAISON DE LA FAÏENCE
Face au musée, la famille Gallé possédait cette 2ème bâtisse transformée aujourd'hui en maison de la faïence. On aperçoit une tour du château restée intacte.Une faïencerie vît le jour en 1797 à Creil. Quelques années plus tard elle devint célèbre et dès 1840, elle employait 900 ouvriers, date à laquelle elle fusionnera avec la faïencerie de Montereau. Elle cessa son activité en 1895.
Le sol de la région propice à cette industrie céramique grâce à son réseau ferroviaire et fluviale a contribué à développer cette activité durant près d'un siècle.
On peut y découvrir des pièces uniques en porcelaine, faïence et grès noir.LE TRESOR DE L'ECLUSE
Le 27 mars 1974, les enfants d'une école découvrent en jouant 126 pièces de bronze très oxydées. Très vite les responsables de la société archéologique sont avertis.
Des fouilles sont entreprises, le 27 mars les fouilleurs découvrent un trésor de 988 pièces d'argent dans une poterie. D'autres objets ont été trouvés portant à 1276 la comptabilisation de ce trésor de l'époque gallo romaine.Désolé pour la mauvaise qualité des images, l'utilisation de flash étant interdite.
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Autre curiosité que je ne manquerai pas de visiter, la clouterie Rivierre, seule clouterie aujourd'hui en activité en France, fondée en 1888.
Merci Rando pour cette visite
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Cette fin d'année est plus calme que les précédentes, ma présence au jardin s'est un peu relâchée
Donc les portes se sont refermées pour l'hiver.Pour compenser cette absence je me suis enfin décidé à faire un petit montage vidéo sur la 1ère année de mon jardin.
NAISSANCE D'UNE PASSION
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C'est Louis XV qui chargea l'architecte Ange Jacques Gabriel de reconstruire de 1751 à 1788 l'actuelle château à la place de l'ancien édifié sous Charles V.
Compiègne a connu 4 châteaux, le 1er remonte à l'époque mérovingienne sous le règne de Clovis.
De nombreux rois y séjournèrent mais pour de courtes durées. La proximité de la forêt était un lieu idéal pour des parties de chasse.
L'empereur Napoléon 1er et l'impératrice Marie Louise d'Autriche y séjournent régulièrement.Le musée du second empire et de l'impératrice, témoigne de l'activité sous le règne de Napoléon III. Chaque automne les souverains conviaient chaque semaine une centaine d'invités acheminés par train depuis Paris.
Le musée de la voiture présente les premiers véhicules à moteur mais principalement les vélos, tricycles, chaises à portant, carrosses et autres moyens de locomotion de l'époque.
LA VISITE DU CHÂTEAU
Faisant partie de l'appartement des empereurs, cette salle était à l'origine l'antichambre des appartements de Louis XVI et de Marie Antoinette. Ce fut la chambre à coucher de Napoléon 1er et Napoléon III.
Aujourd'hui elle est restitué dans son état du Premier Empire.
C'est l'impératrice Joséphine, première épouse de Napoléon 1er qui décida de l'aménagement de cette chambre qu'elle n'utilisa jamais.
Cette chambre fut celle de l'impératrice Marie Louise qui l'utilisa peu préférant disposer d'un lit dans le boudoir.La bibliothèque fût aménagé sous le Premier Empire.
Napoléon 1er aimait s'y rendre pour étudier.Cette pièce donne accès aux appartements de l'impératrice. Les livres actuels ne datent pas de l'époque, ils ont été offerts par le tsar Nicolas II en 1901 lors de sa venue en France.
Au second empire, d'octobre à novembre, Napoléon III conviait chaque semaine une centaines d'invités, artistes et personnalités de l'époque pour des festivités à thèmes.
C'est dans le salon des cartes que les invités sont présentés officiellement auprès de l'empereur et de l'impératrice.Cette pièce située au centre du palais, avant de devenir salle de réception au Premier Empire était l'ancienne chambre du roi.
Cette salle qui puise son inspiration dans la botanique fut utilisée par le prince impérial, fils de Napoléon III.
Sous le Premier Empire cette pièce servait de salon de jeux.
Premier Empire
Dans ce grand salon de réception de l'impératrice, les chaises (ployants) et fauteuils formaient un cercle face au large canapé où prenait place l'impératrice accompagnée parfois de l'empereur.Lors de son arrivée, le future impératrice Marie Louise prit son premier repas dans cette salle au décor à l'antique.
Sous le second Empire cette pièce était rattachée au service du prince impérial.
Le peintre Frantz Xaver Winterhalter (1805-1873) était célèbre dans toute l'Europe.
Dès le début de son règne Napoléon III le choisit pour réaliser de nombreux portraits officiels du couple impérial.
Le plus célèbre est cette toile mettant en scène l'impératrice Eugénie avec ses dames d'honneur.
La comtesse de Castiglione (1837-1899) surnommée la Perle d'Italie
eut de très nombreux amants.
Elle devint la maitresse de Napoléon III ce qui engendra un scandale
Sa beauté fut exploité aux premières heures de la photographie.Aujourd'hui cette galerie représente 6 tapisseries provenant des appartements de Louis XV à Compiègne.
LouisXV était grand amateur de chasse et profitait chaque été de la forêt de Compiègne pour assouvir sa passion.
L'impératrice Eugénie aimait recevoir ses invités dans ce salon de thé.
Fervente admiratrice de la reine Marie Antoinette, elle choisit le mobilier de style oriental.Sous le Premier Empire cette pièce situé dans les appartements de l'impératrice Marie Louise était destiné à la musique.
Cette galerie crée sous Premier Empire mesure 45m de long sur 13m de large et 10 m de haut.
Sous le second Empire cette galerie servait de salle à manger lors des réunions festives qui se déroulaient en octobre et novembre.
Durant la première guerre mondiale cette salle fit office d'hôpital militaire.
La photosculpture
la découverte de la photographie a permis de simplifier la réalisation de sculpture. Ce biscuit en est un parfait exemple.
Le modèle se mettait au centre d'un rotonde de 10 m de diamètre.
24 appareils photographiques se situant à égale distance prenaient une photo simultanément .
Les 24 vues étaient projetées par un lampascope sur un écran transparent a une distance souhaitée pour obtenir la taille de la sculpture. Projeté ensuite par un pantographe sur un bloc de glaise. Le résultat obtenu permettait de restituer avec exactitude l'apparence du modèle.C'est le photographe, sculpteur François Willème (1830-1905), qui inventa ce procédé permettant à l'époque de posséder son buste à un faible coût.
Reconstitution d'une salle de rôtisserie dans des pièces voûtées. LE MUSEE DE LA VOITURE ET DU TOURISME
Inauguré en 1927 par Edouartd Herriot, le Musée National de la Voiture et du Tourisme présente une collection d'attelages, cycles ainsi que les balbutiements de l'automobile
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