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Par gilwro le 23 Octobre 2017 à 22:28
Une idée ingénieuse pour écarter à tout jamais des promoteurs peu soucieux de l'environnement.
Destination les Highlands en Ecosse
Comme beaucoup d'endroits dans le monde, des terres sont menacées par l'agriculture industrielle, la déforestation, les promoteurs immobiliers...
L'Ecosse, notamment les Highlands, terres vallonnées avec collines, montagnes et grands lacs est également menacée. Déforestation, sylviculture ont vu disparaitre de nombreuses variétés d'arbres et animaux.Deux associations ont trouvé un moyen de préserver des territoires et les mettre à l'abri des promoteurs.
Les sociétés Highland Titles et Native Woods Préservation ont eu l'ingénieuse idée d'acheter des terres et de les revendre en toutes petites parcelles à partir de 36€
L'achat de la plus petite parcelle donne droit en Ecosse, comme tout propriétaire terrien, au titre de Laird, Lord ou Lady.
A ce jour 250 000 propriétaires dans le monde possèdent des parcelles dont la plupart ne font que 1 pied carré soit 0.09m2.Autant dire que ces territoires composés de milliers de propriétaires sont préservés a tout jamais de quelconques promoteurs.
Le monde ne serait-il pas meilleur si les lois de chaque pays permettaient de faire la même chose?
Liens:
Highland Titles
Native Woods Préservation
Vidéo
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Par gilwro le 29 Novembre 2014 à 17:06
Source: Nationale Géographic
Les séquoias sont considérés comme les plus grands arbres du monde. Ce n'est pas le cas du séquoia "Le président" mais il mesure néanmoins 75 mètre de haut et près de 9 mètres de diamètre.
Son âge a été évalué à 3200 ans et de par sa taille il n'a jamais pu être photographié dans son intégralité.
Une prouesse technique a été réalisée par les photographes du magazine National Géographic . Ils ont pris des centaines de clichés et par un assemblage de photos, ils ont créé une image magnifique de ce séquoia.
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Par gilwro le 22 Mars 2014 à 18:21
Le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux
Consacré à la première guerre mondiale. Il est situé à la sortie Nord-Est de Meaux (77100), non loin des lieux des deux batailles de la Marne de 1914 et 1918 et implanté au pied du monument américain de F. MacMonnies, statue offerte par les Etats Unis en 1932 en mémoire des soldats tombés lors des combats.
il fut inauguré le 11 Novembre 2011.
Cette réalisation fût possible grâce à l’acquisition en 2005 de la collection particulière d’un spécialiste reconnu de ce conflit.
Le bâtiment d’architecture très moderne représente 7 000 M2.
Cette construction valorise les collections sur une surface d’exposition de 3 300 M2.Petit rappel historique :
Le 25 Août 1944, après s’être avancées en Alsace et en Moselle, les armées françaises sont contraintes au repli vers la Seine par les troupes allemandes qui s’approchent de Paris par le nord.Alors que les Allemands arrivent à hauteur de Meaux dix jours plus tard, ils seront repoussés par l’offensive des Alliés, du 9 au 15 Septembre.
Quatre ans plus tard, à hauteur de Château Thierry, la Marne sera à nouveau le théâtre d’affrontements.
Le développement du matériel militaire et l’arrivée des soldats américains permettront une nouvelle fois de repousser les Allemands le 19 Juillet 1918.
Ces combats ô combien sanglants qui ont opposé un million et demi de soldats dans les environs de Meaux ont laissé dans la région des cimetières militaires français (Etrepilly – Chambry, Villeroy).Ce musée a pour ambition de transmettre au public l’histoire de ce conflit. Les visiteurs découvrent notamment des reconstitutions de champ de bataille avec deux tranchées (une française, une allemande), une multitude de tenues militaires, des véhicules, des armes, des objets de la vie courante, des écrits, etc…
La scénographie interactive permet à tous les publics de comprendre la grande guerre et notamment comment cette période a fait basculer les sociétés belligérantes du 19e au 20e siècle.
Claudine
Merci à Claudine pour cette présentation et rappel des faits de cette période tragique de notre histoire et qui a entrainé le monde dans une guerre qui a fait près de 10 millions de morts.
Cette exposition a pu voir le jour grâce à un homme qui sa vie durant a réuni plus de 5000 pièces, notamment une collection d'uniformes de soldats de tous les pays.
Jean François Verney né en 1946 est collectionneur et historien, spécialiste de la première guerre mondiale.
Jean Pierre Verney rencontre Jean François Coppé en 2004 et lui propose une exposition sur la bataille de la Marne. Deux mois plus tard ouvre une exposition au musée Bossuet de Meaux pour les cérémonies de septembre 2004. Suite à cette exposition est né le projet de créer le musée de la grande guerre, qui est aujourd'hui le plus grand d'Europe. InterviewL'immensité du musée comprend de nombreuses salles où des milliers d'objets ont été réunis, accompagnés de films et sons
emportant le visiteur dans l'ambiance du quotidien de ces hommes.De nombreuses reconstitutions de camps ont été aménagées.
A gauche une reconstitution d'une tranchée française avec des matériaux rudimentaires, tandis qu'a droite le béton était omniprésent chez les allemands pour une meilleur protection et un plus grand confort.
Dans un immense hall sont présentés des véhicules militaires, canons, avions....
A mon goût cette exposition passe en revue tous les livres d'histoire qui relatent les guerres de 1870, 14-18 et 39-45 et permet de mieux comprendre cette longue période de conflit avec l'Allemagne.
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Par gilwro le 1 Février 2014 à 11:03
Imaginez dans le bassin Creillois en 2014, il y a une usine disons plutôt la seule usine française de fabrication de clous qui résiste à la concurrence asiatique.
Cet endroit unique nous transporte plus de 120 ans en arrière
Ce sont toujours les mêmes machines qui produisent les clous depuis 1888.
Toujours le même procédé de fabrication et d'emballage.Aujourd'hui l'usine fonctionne avec 18 ouvriers contre 400 à la belle époque.
Pour se différencier de la concurrence, l'entreprise propose un produit de qualité.
Le catalogue compte 2800 clous différents, choix permettant de cibler une clientèle variée: maroquinerie, coutellerie, cordonnerie, tapisserie, modèles réduits, restauration de monuments historiques, menuiserie .....
Les métaux utilisés sont l'acier, l'inox, le cuivre, l'alu, le laiton et le maillechort.Retour en arrière.
Autrefois, les clous étaient façonnés par les forgerons
Un clou = 60 coups de marteau pour le forger.Plus tard les clous étaient découpés dans des plaques d'acier.
Beaucoup de perte de métal et d'opération pour le façonnage.En 1888, Théodore Rivierre invente une machine alimentée par une bobine de fil où le clou est façonné en une seule opération.
Il mourut 2 ans plus tard et c'est sa femme qui développa l'entreprise.
Aujourd'hui rien n'a changé dans le procédé de fabrication, les 325 machines fonctionnent comme aux premiers jours. L'emballage n'a pas changé, un gabarit permet de mouler un papier cartonné. La seule modernisation est le pesage automatique.
Pour les machines, elles ont simplement été équipées de moteurs électriques.Les visites se passent le mercredi après midi. La vingtaine de personnes présentes lors de notre visite témoignent de l'intérêt du public pour ce voyage dans le temps.
Seul regret, l'interdiction de prendre des photos. Les photos précédentes proviennent du net
Site officiel : http://www.clous-rivierre.com/
Rivierre ClouterieClouterie Rivierre
6, rue des usines - 60100 Creil
03 44 25 30 25 - contact@clous-rivierre.fr
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Par gilwro le 18 Janvier 2014 à 12:51
Aux 4 coins du monde on trouve des escaliers très particuliers, je vais vous en faire découvrir certains qui ont attiré mon attention.
L'escalier Santa Maria Del Monte. Sicile
Calatagirone en Sicile est une ville célèbre pour la céramique.
Ce magnifique escalier comprenant 142 marches en pierre de lave date de 1608.
Il fut construit pour relier la cité ancienne à la ville moderne en contre bas
Dès le printemps l’escalier est décoré de fleurs et de lanternes lors de nombreuses fêtes.L'escalier de Moraga. USA
Lorsque l'on parle de San Francisco, l'image qui revient se sont toutes ces rues très pentues.
Et pour cause cette ville de 800 000 habitants comprend 40 collines, et fatalement les escaliers y sont omniprésent.
Pas moins de 300 escaliers, mais l'escalier de Moraga comprenant 163 marches est celui qui attire le plus le regard des touristes.
Il est composé de 75 000 fragments de tuiles. Il a été inauguré en 2005 grâce à de nombreux habitants du quartier qui ont participé à la conception des nez de marche.L'escalier de Convento da Santa Teresa. Brésil
Cet escalier de 215 marches accédant au couvent de Santa Teresa à Rio de Janeiro à une grande histoire avec un homme.
Habitant face à l'escalier, l'artiste peintre céramiste Chilien Jorge Selaron durant 20 ans a habillé ces marches de peinture et de faïences colorées.
En 2013, une fin tragique (voir ICI ) a en privé les centaines de touristes qui chaque semaine allaient à la rencontre de l'artiste.Chand Bari. Kajasthan
Chand Baori est un des premiers bâolis construit au Kajasthan vers l’an 800. Il s’agit d’un puit conçu pour servir de réserve d’eau durant les longues périodes de sécheresse. Un temple fait parti de cet édifice.
La profondeur est de 30 mètres avec 13 niveaux accessibles par 3500 marchesLe chaudron du diable (Paillon del Diablo). EquateurUne vidéo amateur nous transporte à l'intérieur de la cascade ICIL'escalier du chevreuil. SardaigneCapo Caccia est une falaise de 168 mètre près d'Alghero en Sardaigne. Pour visiter la grotte de Neptune il faut franchir un escalier de 654 marches à fleur de montagne avec la mer en contre bas.Escaliers de la tour EifelAujourd'hui l' escalier de la tour Eiffel s'arrête au 2ème étage et comptent 800 marches.L'escalier de la chute Montmorency. QuébecUn pont et un long escalier de 487 marches permettent de faire le tour de la chute Montmorency. Chute de 83 mètres de haut plus haute que les chutes du Niagara.Les escaliers des temples d'Angkor Vat. CambodgeLe site archéologique d'Angkor Vat (Capitale royale ) est composé d'une centaine de temples et s'étend sur 400 km2.
Le sanctuaire centrale peut être atteint par 12 escaliers très raides jusque 70° d'inclinaison.L'escalier Jacob Ladder. AngleterreLa capitale Jamestown sur L'Ile Sainte Hélène où Napoléon a passé ses 6 dernières années possède un escalier qui la relie a un mont.
Cet escalier fut reconstruit en 1871, il mesure 280m de long , compte 699 marches sur un dévivelé de 183m avec une pente de 45°.
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Par gilwro le 17 Novembre 2013 à 18:42
Récemment j'ai reçu un excellent PPS sur la fabrication des couteaux "Opinel", ce qui m'a donné envie d'écrire cet article sur cette brillante entreprise française dont le nom depuis la nuit des temps à fait le tour de la terre.
Les Images proviennent d'internet
A l'origine:
Opinel, est le nom d'une très vieille famille savoyarde qui dès 1890 s'est spécialisée dans la forge du métal.
La petite forge familiale fabriquait des outils pour les paysans de la région. Le jeune Joseph Opinel (1872-1960) passait son temps a fabriquer des couteaux de poche pour ses amis. Ces couteaux eurent tellement de succès qu’il décida de se lancer dans la fabrication.
Joseph OpinelQuelques dates:
1890 Près de Saint Jean de Maurienne, Joseph Opinel (1872-1960) fabrique les premiers modèles d’opinel
1897 Mise au point des 12 tailles d’Opinel numérotés. A part le N° 1 et 11, toutes les séries sont encore fabriquées aujourd’hui
1901 Première usine au Pont de Géroudaz
1909 L’emblême de la marque : la main couronnée est née
1904 Fabrication en série
1915 Implantation de l’usine dans la banliee de Chanbéry
1926/1927 Nouvelle usine suite à l’incendie de la précédente.
1955 Invention de la fameuse bague de sécurité
1973 Construction d’un nouveau site automatisé à Chambéry
1985 Consécration au Victoria And Albert Museum, parmi les 100 objets les miens dessinés au monde
2000 Nouveau systeme Virobloc pour la sécurité de la lame
2006 Consacré parmi les 999 designs les plus aboutis de tous les temps.Des machines robotisées ont remplacé progressivement la main de l'homme, mais la conception du couteau n'a pas changé
Le bois pour la manche est principalement du hêtre.
Une fois le manche façonné, un robot effectue la fente ou se logera la lame repliée.
Des moules façonnent la forment de la lame d'acier carbone ou inox. Les phases d'aiguisage permet d'obtenir des lames extrêmement robuste et de qualité irréprochable
Ce n'est qu'en 1955 que la bague de sécurité est apparu, faisant la notoriété des couteaux Opinel, évitant à la lame de se refermer pendant l'utilisation.Aujourd’hui Opinel fait parti de ces grands noms de l’industrie française qui vend ses fameux couteux dans le monde entier.
En 1939 l’usine vendait 20 millions de couteaux
Aujourd’hui, c'est 4 à 5 millions de couteaux par anMusée Opinel
25, rue Jean Jaurès
73300 St-Jean-de-Maurienne
Tél : 04.79.64.04.78
Le site OpinelJe vous invite à regarder cet excellent
PPS
sur la chaîne de fabrication
CLIQUEZ ICI
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Par gilwro le 7 Mars 2013 à 18:54
Un coeur de coup pour pour tous les billets en Francs que l'on regrette tant.
J'ai encore en mémoire tous ces billets avec le portrait d'illustre français et je constate que je suis incapable de dire ce qu'il y a sur nos billets en euros, tant ils sont impersonnels.
Je voulais m'arrêter vers 1950 mais comme je les trouvent beaux, je présente tous les billets depuis le début du siècle dernier.Les billets édités en 1959 avaient la particularité d'afficher le montant NF (Nouveau Franc).
Les billets en Francs que nous avons connus jusqu'au 1er janvier 2002 (Passage à l'euros) avaient été mis en circulation le 1er janvier 1960.
Les billets antérieurs à 1960 ont les a donc appelé "Anciens francs".
A l'époque beaucoup de personnes agées ne se sont jamais familiarisées avec les nouveaux francs.
1000 Fr ( Ancien franc) étaient devenus 10 Fr (Nouveau franc).
Comment aurait_il fait avec les euros?Avant la mise en service des nouveaux francs le 1er janvier 1960 et afin de familiariser les français avec la future monnaie, les billets étaient édités avec les anciens et nouveaux francs.
C'est le 27 décembre 1958 sous la présidence de Charles de Gaulle que fût décider la création d'une nouvelle monnaie "franc lourd". C'est le ministre des finances Antoine Pinay et l'économiste Jacques Rueff qui furent chargé d'instaurer les nouveaux francs
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