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Par gilwro le 7 Juillet 2012 à 19:55
Les pépinières ont été crée en 1982.
Au fur et à mesure des années les propriétaires ont aménagé ce parc qui fait aujourd'hui 7 ha avec un parcours rempli de surprises. On peut y découvrir un jardin , un arboretum, un verger et bien sur la pépinière.
La promenade s'effectue au travers de plusieurs sentiers donnant accès aux plans d'eau, cabanes, toitures végétales, theâtre antique.....
3 commentaires -
Par gilwro le 4 Juillet 2012 à 21:46
Visite de l'Ecole du Breuil lors des portes ouvertes du 12 et 13 mai 2012 avec mes amis Phil et Patrick de Graines & Plantes.
Elle se situe en face de l'Hippodrome de Vincennes et appartient à la ville de Paris,
Merci à Patrick pour l'identification des plantes
ainsi que Phil pour ce texte sur notre superbe journéeLe pays où l’école est un jardin.
12 mai 2012. Nous avons rendez-vous, deux amis de Graines et Plantes et moi, dans une institution de l’horticulture de Paris : l’école du Breuil. C’est au travers des vapeurs de merguez et de frites vendues par les parents d’élèves bienveillants pour le voyage d’études de leurs petits que nous faisons connaissance. Nous trouvons finalement que nous ressemblons assez à ce que promettaient nos avatars.
Autour d’une table branlante, mal calée dans une herbe drue, comme seul mai sait en fabriquer, nous trinquons avec enthousiasme en retenant, de la main restée libre, nos saucisses fugueuses. L’air est doux et léger. Les élèves, harassés par une année scolaire rude, se bécotent dans les coins ; des écologistes radicaux défrichent des parcelles à la houe ; des Anglaises poussent vers le coffre de la voiture une brouette pleine de leurs trouvailles, prêtée par l’institution.
Nous sommes dans un verger hirsute et accueillant, où la saucisse tombe en masse et l’air bourdonne d’abeilles. Non loin, l’un des deux chevaux de trait de la maison qui doit s’appeler Nelson ou Caligula se laisse flatter l’échine par un public qui avait oublié l’existence des labours et du débardage. Il semble que nous vivions une sorte d’aube de l’humanité où des rescapés de la dernière bombe redécouvrent les gestes séculaires : pousser la charrue, tailler les arbres à fruits, faire cuire sa viande avant de la manger avec les doigts. Un bonheur que sa simplicité rend évident.
Tombés d’accord pour commencer par nous sustenter afin de ne pas défaillir dans des serres surchauffées, nous envisageons de faire ce pour quoi nous sommes venus : visiter l’établissement. C’est sous la houlette de Patrick, désigné à l’unanimité, pas seulement parce que c’est le plus grand et qu’on ne le perd pas de vue en marchant dans les herbes hautes, mais aussi parce que c’est celui qui en sait le plus, que notre troupe se lève.
Patrick nous raconte le verger, la greffe et l’actinida. Il sait encore la bouture à bois sec et le platycerium. Le placyterium n’est pas le premier venu, il ressemble à un massacre d’orignal qui se serait desséché deux siècles dans un grenier. Il appartient à cette famille de plantes dont on se demande si elles sont apparentées aux tissus, aux bois flottés ou aux cache-théière. Patrick connaît tout le monde, de sorte que notre tour éducatif prend des allures de tournée électorale, le tout dans la bonne humeur et l’émerveillement quand on tombe au coin d’une allée sur le rosier « Sourire d’orchidée » qui fait de l’alpinisme sur le mur d’une réserve.
Nous abrégeons la tournée des serres, laissant philodendrons, yuccas et hoyas à leur fournaise pour entamer la visite de la cour d’honneur. Surprise ! Des palmiers de cinq mètres de haut ont poussé, depuis l’année dernière, auprès du grand bassin où nagent des carpes fantôme. La perspective initiale, qui réconciliait Le Nôtre et les contre-allées de jardin anglais, joue les promenades niçoises d’opérette. C’est dommage. Mais c’est le tribut que le Francilien verse à l’attente des bords de mer, du sable sur la peau et de la mouette hystérique. On aspire au palmier faute de pouvoir y atteindre ; on exige l’olivier, le pied comprimé dans un bac en métal.
La visite de l’arboretum nous enchante, comme l’érudition de Patrick qui connaît aussi bien les arbres que ceux qui veillent dessus. Nous faisons la connaissance de l’autre cheval, Néron –ou Bayard- affairé au débardage qu’explique l’un des jardiniers à un groupe de parents attentifs, immobiles et les mains dans le dos.
Nous n’avons plus de pieds mais nous sommes heureux et décidons de quitter les lieux, non sans nous être mutuellement félicités d’avoir eu une si riche idée.
C’est promis, nous recommencerons !
PhilL' ecole du Breuil c'est:
200 élèves en formation scolaire
100 élèves en formation apprentissage
ainsi que la poursuite de la formation des jardiniers, techniciens et cadres de la ville de ParisDans la bibliothèque on peut y consulter quelque 13000 livres
6000 espèces ont été rencensées
La superficie est de 23 hectares
Les serres de plantes tropicales contiennent des espèces rares
Monstera deliciosa (faux Philodendron) adulte
Hoya carnosa (fleur de porcelaine)
Platycerium bifurcatum (fougère corne d’élan)
Fleur d’Aristoloche
Un magnifique érable couleur pourpre
Hydrangea petiolaris
Sur le trottoir en face se trouve l'Arboretum. On peut y trouver environ 1200 arbres sur une
superficie de 12 hectaresPage d'accueil Menu "Bel endroit fleuri"
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