• La pyramide de Kheops

    La construction de la pyramide  de Khéops ne serait plus un secret.

    C'est l'architecte français Jean Pierre Houdin, qui a tout abandonné pour se consacrer à la recherche d'une des grandes enigmes de l'histoire,  le secret de la construction des pyramides.

     Documentaire de 50mn environ

     1ère partie

    2ème partie

    3ème partie


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    Samedi 6 Février 2016 à 17:59

    L'auteur Sandrine Desse, dans son roman, L'histoire proscrite, propose une théorie assez intéressante à ce sujet:

    "...Ebloui, Cyril caressa respectueusement la pierre du

    Sphinx. Tout à son bonheur, il en oublia les hommes

    armés qui les escortaient. Alexis le couvait d’un regard

    souriant. Dominique, en sueur, peinait à les suivre. Son âge

    et son poids ne s’accommodaient pas à cette torride

    chaleur.

    « – Je suis en train de crever d’avoir fait trois pas et tu

    voudrais me faire croire que ce sont des humains qui ont

    construit ça ? Si c’était le cas, il y aurait plus de squelettes

    que de grains de sable, ici ! Alexis lui tapota doucement le

    ventre du bout de son index.

    – Cher ami, je pense que le principal secret réside dans

    une nourriture moins riche…

    – Ils étaient sensés porter bien plus sur leur dos que

    moi sur le ventre… Bon Dieu, je suis en train de cuire !

    Cyril lui lança un regard incrédule, puis son visage

    s’illumina.

    – Si ça a l’air impossible, c’est qu’ils ne l’ont pas fait.

    L’explication la plus logique est toujours la plus proche de

    la vérité. Les théories les plus folles circulent pour

    expliquer le mode de construction de ces monuments. Une

    des théories qui fâchent le plus les égyptologues est celle de

    la pierre réagglomérée à partir de calcaire désagrégé émise

    par Joseph Davidovits en 1978. Et pourtant, les dernières

    recherches scientifiques tendent à lui donner raison,

    d’autant plus que le calcaire argileux est naturellement 

    présent sur les lieux de la construction. Sa théorie visait à

    trouver une réponse pratique aux difficultés liées au

    transport, au levage ou à l’ajustement très serré des blocs,

    ainsi qu’à d’autres questions réputées insolubles comme la

    fabrication des statues et des vases de pierre dure aux

    formes fines et à l’aspect de surface soigné qui semblent

    impossibles à réaliser par des méthodes de taille, surtout à

    une époque où l’outillage était essentiellement de pierre et

    de cuivre. Joël Bertho va dans ce sens en affirmant que

    d’importants blocs de pierres concaves et convexes

    s’assemblent parfaitement au millimètre près ce qui est

    impossible à faire en taillant les pierres. Avec une

    extraordinaire mauvaise foi, Jean-Claude Golvin a retoqué

    ces théories en répondant que la provenance de toutes les

    sortes de pierres constituant les pyramides est parfaitement

    connue, les pierres des assises étant en calcaire silicieux

    provenant de Gizeh même où les carrières sont encore

    visibles, le parement venant de Tourah et le granite des

    chambres funéraires étant issu des carrières d’Assouan. Il

    ajoute en conclusion qu’il ne voit pas pourquoi les

    Egyptiens se seraient compliqué la tâche en fabriquant de

    la pierre alors qu’ils en avaient à revendre. On pourrait lui

    répondre en lui disant qu’ils l’ont fait pour les mêmes

    raisons que nous préférons utiliser aujourd’hui le béton

    pour nos constructions. Ça facilite la manutention, et ça

    améliore l’étanchéité et la solidité de la structure. Mais si je

    crois que Davidovits a raison sur le principe, je crois qu’il

    se trompe sur la méthode. Il est compliqué de trouver de

    l’eau dans le désert, or c’est un élément essentiel pour

    agglomérer la poudre de calcaire et un liant quelconque.

    Par contre, le soleil est généreux… Avez-vous entendu

    parler du four solaire d’Odeillo ? Grâce à lui, on peut 

    obtenir en quelques secondes des températures supérieures

    à 3500°C. Pour en construire un, il suffit de savoir

    fabriquer des miroirs. Or, on en a régulièrement retrouvé

    dans les sépultures. Et le calcaire entre en fusion à 840°C

    seulement. Ce sont bien des pierres moulées. Fondues et

    moulées. Ces hommes ne se sont pas inutilement épuisés à

    transporter ces pierres monumentales. Ils ont tout

    simplement transporté des sacs de poudre calcaire jusqu’au

    four solaire et les ont fondus puis moulés directement sur

    place, un peu comme nous le faisons avec une

    bétonnière…

    – Enfin, Cyril, on ne peut pas faire fondre une roche…

    Objecta doucement Dominique.

    – Ah, c’est nouveau, ça ! Et le magma, c’est quoi, à

    votre avis ? De la roche fondue ! Ils n’étaient pas plus bêtes

    que nous, nos anciens… Il n’y a aucune raison qu’ils

    n’aient pas compris ce phénomène naturel. J’en veux pour

    preuve qu’une étude paléomagnétique des deux grandes

    pyramides d’Egypte a été récemment menée. Elle est basée

    sur l’hypothèse que si les blocs ont été fabriqués in situ par

    agglomération leurs moments magnétiques auraient été

    tous parallèles, orientés à peu près dans la direction nordsud.

    Toutefois, si les pyramides ont été construites à partir

    de blocs naturels, extraits et transportés depuis les carrières

    voisines, ayant subi une rotation aléatoire au cours du

    transport et de la construction, alors les directions de leurs

    moments magnétiques seraient orientées au hasard.

    L’étude conclut que les paléodirections des trois

    échantillons présentent l’orientation commune nord-sud,

    ce qui permet de penser qu’ils ont été effectivement

    produits in situ.

    – Je veux bien, Cyril, mais si le revêtement des 

    pyramides est effectivement en calcaire, si on le soumet à

    une décharge électromagnétique, elles tombent en

    poussière. Remarqua Alexis.

    – Le docteur Philip Callahan a mesuré le calcaire qui

    couvre la grande pyramide. Il est diamagnétique. Le granit

    rose utilisé à l’intérieur du bâtiment est en revanche l’une

    des substances les plus paramagnétiques qui existent. C’est

    un sarcophage efficace contre le magnétisme et qui permet

    de protéger les matériaux du monument. Il n’est d’ailleurs

    pas exclu que des grains de silice aient été volontairement

    ou accidentellement mélangés en quantité infinitésimale

    au calcaire en fusion, l’émaillant de petits morceaux de

    verre qui est un bon isolant si je ne m’abuse.

    – Vous avez raison, mais je ne vois pas de traces de

    verre autour de nous. Un four d’une puissance telle qu’il

    permet la fusion du calcaire aurait transformé le sable qui

    l’entourait en verre et nous en aurions des traces visibles !

    – Et le verre lybique ! Il y en a 6500 km carrés… Que

    vous faut-il de plus ?

    – Le désert lybique… Ce n’est pas à côté ! Ça ne plaide

    pas en faveur de la fusion et du moulage in situ…

    – Je vous le répète : ne les prenez pas pour des idiots,

    ces Egyptiens ! Ce verre lybique n’est pour moi que la

    preuve qu’ils ont testé leur méthode et leur matériel avant

    de passer aux choses sérieuses. On n’a pas construit la

    première bétonnière sur le chantier de l’Empire State

    Building, nous !

    – Alors pourquoi n’y a-t-il pas de verre autour des

    pyramides ?

    – Parce que le four n’était pas au sol, tout simplement.

    Puisqu’il est communément admis qu’ils maîtrisaient l’art

    des échafaudages… Je ne vois pas ce qu’il y a d’impossible 

    à cela…

    – CQFD ! Conclut Dominique en lui donnant une

    grande bourrade dans l’épaule...."

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