• Des répliques cinglantes

    Un mail qui mérite d'être partagé

     

    Lady Astor apostropha un jour Winston Churchill : 
    « Monsieur Churchill, vous êtes ivre ! » 
    Réplique de Churchill : 
    « Et vous, Madame, vous êtes laide... Mais moi, demain, je serai sobre ! »
     
     

     


    Cindy Crawford à Amanda Lear lors d'un cocktail : 
    « Merci de m'avoir envoyé votre livre, je l'ai adoré. Mais dites-moi, qui vous l'a écrit ? » 
    Réplique d'Amanda : 
    « Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre. Mais dites-moi, qui vous l'a lu ? »
     
     

     


    Le Prince de Conti était fort laid. Aussi sa femme le trompait sans vergogne. Un jour, en partant, il lui dit : 
    « Madame, je vous recommande de ne pas me tromper pendant mon absence. » 
    Réplique de sa femme : 
    « Monsieur, vous pouvez partir tranquille : je n’ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois. »
     
     

     


    Churchill fit un jour la remarque suivante à son George Bernard Shaw (alors très maigre contrairement à ce premier de forte corpulence) :
    « À vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre. » 
    Réplique de Shaw : 
    « À vous voir, tout le monde pourrait penser que c'est vous qui en êtes la cause. »
     

        


     
    Lors d'une visite du palais de Blenheim (maison ancestrale de la famille Churchill ), Lady Astor, l'icône féministe, se retrouva à discuter des droits des femmes avec Winston Churchill, qui n'était pas réputé pour son affection pour le sujet. 
    Au sommet de leur désaccord, Lady Astor s'écria : 
    « Winston, Si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre verre ! » 
    Réplique du tac au tac de Churchill : 
    « Eh bien moi, Nancy, si j’étais votre mari, je le boirais ! »
     
      


    Sacha Guitry et Yvonne Printemps, son épouse du moment, se promènent dans un cimetière. 
    « Lorsque vous serez là, on pourra écrire sur la pierre : Enfin froide, » déclare galamment le spirituel Sacha. 
    « Et quand vous y serez, sur la vôtre on pourra écrire : Enfin raide. «
     
      


    Je ne sais plus quel animateur de télé pose cette question fondamentale à Michel Blanc :
    « Être chauve, est-ce un handicap ? » 
    « Je suis chauve, mais j'ai une queue de cheval ! »
     

      
    Au Conservatoire national d'art dramatique, Louis Jouvet, professeur, à François Périer, jeune élève : 
    - Si Molière voit comment tu interprètes ton Don Juan, il doit se retourner dans sa tombe. 
     Et Périer de répliquer du même ton : 
    - Comme vous l'avez joué avant moi, ça le remettra en place.
     
     

     


    Anna Tyskiewicz, future comtesse Potocka, cachait avec soin un strabisme divergent. 
    Mais Talleyrand, le plus célèbre pied-bot de l'Histoire, connaissait cette infirmité. 
    Un jour, elle s'avisa de lui demander : 
     - Comment allez-vous, Prince ? 
    - Comme vous voyez, madame, répondit Talleyrand.
     
     

     

    Lors d'un échange entre les deux rivaux politiques du 18ème siècle, John Montagu, Comte de Sandwich, et le réformiste John Wilkes. Montagu dit à Wilkes : 
    « Monsieur, je ne sais pas si vous mourrez sur l'échafaud ou de la syphilis. » 
    Réplique de Wilkes : 
    « Cela dépend, monsieur si j'embrasse vos principes ou votre maîtresse. »

     


     
    -« Le maréchal va beaucoup vous manquer…» dit-on à l’épouse du Maréchal de Boufflers après qu’il fut décédé. 
    -« Peut-être. Mais au moins, je saurai où il passe ses nuits » réplique-t-elle.
     
     

      


    Monsieur de Rivarol, combien d’années me donnez-vous ? » demandait une vieille coquette à l’homme célèbre. 
    Réponse : 
    -«Pourquoi vous en donnerais-je Madame ? N’en avez-vous donc pas assez ?"
     
     

     

     
    A la fin d'un dîner organisé par Winston Churchill, le maître d’hôtel du héros de la guerre présente la cave à cigares aux invités. L’un d’entre eux, sans le moindre scrupule, en prend cinq, les met dans sa poche et déclare : 
    "C’est pour la route. » 
    « Merci d’être venu d’aussi loin, lui lance Churchill. »


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Mai 2014 à 14:39

    Coucou Gillou ! cool cool  cool  cool !!! ça vaut au moins 4 étoiles !

    J'étais morte de rire, j'adore ce genre d'humour, très British ! Ça change un peu de la grosse farce gauloise ... je le relirai à tête reposée tout à l'heure, ton post mérite bien d'être relu cent fois et partagé ! ce genre de réplique du tac au tac montre bien l'intelligence et l'humour des personnages de cette époque ...

    Maintenant, ça a bien changé, dommage ... rares sont les humoristes qui ne sont pas vulgaires, et sans aucun intérêt... avis tout personnel bien sûr .

    Je viens de le faire lire à Jacques qui, bien qu'amateur aussi de grosse farce et de calembours plus ou moins fins, s'est régalé ...

    Je reviendrai !  merci Gillou pour cette bonne idée ; mais où as-tu trouvé tout ça eek??? Tu as une mine d'or dans la tête !

     

    Gros bisous . martine

    2
    Samedi 24 Mai 2014 à 18:48

    Coucou Martine
    Oui j'adore également ces phrases. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ont des sacrés répartis.Bisoussss
    gilles

    3
    Mercredi 11 Juin 2014 à 17:16

    Bonjour,

    Cet article est un véritable récital et tellement agréable à lire. Je vous remercie d'être passée sur mon nouveau blog. Je voudrais vous demander comment vous avez installé le traducteur Google. Je n'y arrive pas, pouvez vous m'indiquer le chemin à suivre. Je vous souhaite une bonne soirée, amicalement, Monique

    4
    Mercredi 11 Juin 2014 à 19:28

    Bonjour Kordouane
    J'ai vu le message, dès que j'ai une minute de vous répondBonne soirée

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