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Lors de cette visite mes souvenirs d'adolescent reviennent pour avoir vécu quelques années à Creil, ville de l'Oise de 30 000 habitants en Picardie.
Le passé de Creil passe quasiment inaperçu face aux illustres villes voisines de Chantilly, Senlis où Compiègne.Mais la particularité à chaque endroit que l'on puisse visiter, c'est qu'il existe toujours une curiosité, un lieu d'exception qui mérite un détour.
A Creil, c'est la maison de la faïence et le musée Gallé-Juillet
Aujourd'hui il reste encore les ruines d'un château construit par Charles V (1364 - 1380). Sa destruction remonte à 1784.LE MUSEE GALLE -JUILLET
La maison Gallé (1788) fut construite sur les ruines de l'ancien château. Cette grande demeure bourgeoise du XIXème siècle abrita plusieurs notables.
Le musée nous fait découvrir dans le cadre d'origine, le mobilier, objets, collections de la famille Gallé- Juillet, riche famille de la haute bourgeoisie Creilloise.
La visite commence par la cuisine de l'époque où l'on peut admirer le plafond vouté du château médiéval.
Auguste et Berthe Gallé, les derniers propriétaires de cette bâtisse perdent leur jeune fils en 1916 durant la guerre mondiale. En 1929, Berthe Gallé fit don à la ville de Creil sa demeure ainsi que tous ses biens. La seule condition étant de laisser la maison dans son état afin de faire perdurer le nom de la famille.
La salle à manger à la faïence omniprésent nous fait découvrir la richesse des lieux.
La visite des 19 pièces se succèdent. Salle de musique, bibliothèque
Le magnifique billard transformé en vitrine. La chambre à coucher.
La chambre à coucher du fils unique mort à la bataille de la Somme à Bouchavesnes en 1916. Des objets trouvés sur le champ de bataille sont présentés.2 énormes placards à tiroirs renferment une importante collection de coquillages
Au dernier étage, une grande salle présente les jeux dont disposait le fils de la famille.
Course de chevauxLA MAISON DE LA FAÏENCE
Face au musée, la famille Gallé possédait cette 2ème bâtisse transformée aujourd'hui en maison de la faïence. On aperçoit une tour du château restée intacte.Une faïencerie vît le jour en 1797 à Creil. Quelques années plus tard elle devint célèbre et dès 1840, elle employait 900 ouvriers, date à laquelle elle fusionnera avec la faïencerie de Montereau. Elle cessa son activité en 1895.
Le sol de la région propice à cette industrie céramique grâce à son réseau ferroviaire et fluviale a contribué à développer cette activité durant près d'un siècle.
On peut y découvrir des pièces uniques en porcelaine, faïence et grès noir.LE TRESOR DE L'ECLUSE
Le 27 mars 1974, les enfants d'une école découvrent en jouant 126 pièces de bronze très oxydées. Très vite les responsables de la société archéologique sont avertis.
Des fouilles sont entreprises, le 27 mars les fouilleurs découvrent un trésor de 988 pièces d'argent dans une poterie. D'autres objets ont été trouvés portant à 1276 la comptabilisation de ce trésor de l'époque gallo romaine.Désolé pour la mauvaise qualité des images, l'utilisation de flash étant interdite.
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Autre curiosité que je ne manquerai pas de visiter, la clouterie Rivierre, seule clouterie aujourd'hui en activité en France, fondée en 1888.
Merci Rando pour cette visite
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Cette fin d'année est plus calme que les précédentes, ma présence au jardin s'est un peu relâchée
Donc les portes se sont refermées pour l'hiver.Pour compenser cette absence je me suis enfin décidé à faire un petit montage vidéo sur la 1ère année de mon jardin.
NAISSANCE D'UNE PASSION
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C'est Louis XV qui chargea l'architecte Ange Jacques Gabriel de reconstruire de 1751 à 1788 l'actuelle château à la place de l'ancien édifié sous Charles V.
Compiègne a connu 4 châteaux, le 1er remonte à l'époque mérovingienne sous le règne de Clovis.
De nombreux rois y séjournèrent mais pour de courtes durées. La proximité de la forêt était un lieu idéal pour des parties de chasse.
L'empereur Napoléon 1er et l'impératrice Marie Louise d'Autriche y séjournent régulièrement.Le musée du second empire et de l'impératrice, témoigne de l'activité sous le règne de Napoléon III. Chaque automne les souverains conviaient chaque semaine une centaine d'invités acheminés par train depuis Paris.
Le musée de la voiture présente les premiers véhicules à moteur mais principalement les vélos, tricycles, chaises à portant, carrosses et autres moyens de locomotion de l'époque.
LA VISITE DU CHÂTEAU
Faisant partie de l'appartement des empereurs, cette salle était à l'origine l'antichambre des appartements de Louis XVI et de Marie Antoinette. Ce fut la chambre à coucher de Napoléon 1er et Napoléon III.
Aujourd'hui elle est restitué dans son état du Premier Empire.
C'est l'impératrice Joséphine, première épouse de Napoléon 1er qui décida de l'aménagement de cette chambre qu'elle n'utilisa jamais.
Cette chambre fut celle de l'impératrice Marie Louise qui l'utilisa peu préférant disposer d'un lit dans le boudoir.La bibliothèque fût aménagé sous le Premier Empire.
Napoléon 1er aimait s'y rendre pour étudier.Cette pièce donne accès aux appartements de l'impératrice. Les livres actuels ne datent pas de l'époque, ils ont été offerts par le tsar Nicolas II en 1901 lors de sa venue en France.
Au second empire, d'octobre à novembre, Napoléon III conviait chaque semaine une centaines d'invités, artistes et personnalités de l'époque pour des festivités à thèmes.
C'est dans le salon des cartes que les invités sont présentés officiellement auprès de l'empereur et de l'impératrice.Cette pièce située au centre du palais, avant de devenir salle de réception au Premier Empire était l'ancienne chambre du roi.
Cette salle qui puise son inspiration dans la botanique fut utilisée par le prince impérial, fils de Napoléon III.
Sous le Premier Empire cette pièce servait de salon de jeux.
Premier Empire
Dans ce grand salon de réception de l'impératrice, les chaises (ployants) et fauteuils formaient un cercle face au large canapé où prenait place l'impératrice accompagnée parfois de l'empereur.Lors de son arrivée, le future impératrice Marie Louise prit son premier repas dans cette salle au décor à l'antique.
Sous le second Empire cette pièce était rattachée au service du prince impérial.
Le peintre Frantz Xaver Winterhalter (1805-1873) était célèbre dans toute l'Europe.
Dès le début de son règne Napoléon III le choisit pour réaliser de nombreux portraits officiels du couple impérial.
Le plus célèbre est cette toile mettant en scène l'impératrice Eugénie avec ses dames d'honneur.
La comtesse de Castiglione (1837-1899) surnommée la Perle d'Italie
eut de très nombreux amants.
Elle devint la maitresse de Napoléon III ce qui engendra un scandale
Sa beauté fut exploité aux premières heures de la photographie.Aujourd'hui cette galerie représente 6 tapisseries provenant des appartements de Louis XV à Compiègne.
LouisXV était grand amateur de chasse et profitait chaque été de la forêt de Compiègne pour assouvir sa passion.
L'impératrice Eugénie aimait recevoir ses invités dans ce salon de thé.
Fervente admiratrice de la reine Marie Antoinette, elle choisit le mobilier de style oriental.Sous le Premier Empire cette pièce situé dans les appartements de l'impératrice Marie Louise était destiné à la musique.
Cette galerie crée sous Premier Empire mesure 45m de long sur 13m de large et 10 m de haut.
Sous le second Empire cette galerie servait de salle à manger lors des réunions festives qui se déroulaient en octobre et novembre.
Durant la première guerre mondiale cette salle fit office d'hôpital militaire.
La photosculpture
la découverte de la photographie a permis de simplifier la réalisation de sculpture. Ce biscuit en est un parfait exemple.
Le modèle se mettait au centre d'un rotonde de 10 m de diamètre.
24 appareils photographiques se situant à égale distance prenaient une photo simultanément .
Les 24 vues étaient projetées par un lampascope sur un écran transparent a une distance souhaitée pour obtenir la taille de la sculpture. Projeté ensuite par un pantographe sur un bloc de glaise. Le résultat obtenu permettait de restituer avec exactitude l'apparence du modèle.C'est le photographe, sculpteur François Willème (1830-1905), qui inventa ce procédé permettant à l'époque de posséder son buste à un faible coût.
Reconstitution d'une salle de rôtisserie dans des pièces voûtées. LE MUSEE DE LA VOITURE ET DU TOURISME
Inauguré en 1927 par Edouartd Herriot, le Musée National de la Voiture et du Tourisme présente une collection d'attelages, cycles ainsi que les balbutiements de l'automobile
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