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Le jour où le gouvernement créera un impôt sur l’imbécillité, il deviendra autosuffisant.
L'idéal, ce serait de pouvoir déduire ses impôts de ses impôts.
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Visitez la cathédrale d'Amiens avec de magnifiques images panoramiques
notamment prisent sous les voûtes et sur le toit
ICIPetit rappel:
La cathédrale Notre Dame d'Amiens (Somme) est la plus vaste de France: 200 000 m2.
Sa longueur hors-œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûtes de 42,30 mètres. (maximum de ce qui est supportable pour cette architecture).
Début et fin des travaux: 1220 - 1288
Depuis 1981, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.Informations techniques sur la cathédrale
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Placé dans une conversation, on risque de se faire remarquer, mais c'est du français.
Hier, nous achetâmes le DVD d’un spectacle de Marcel Marceau et tout de suite nous le mîmes.
On nous offrit une augmentation et, bien sûr, nous la prîmes
C’est bien parce que vous m’avez invité à goûter votre Beaujolais que je vins.
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Savigny le Temple en Seine et Marne a accueilli les 23-24 mars 2013, la 2ème édition "Le printemps des jardiniers" au domaine de la Grange.
Une calèche tiré par 2 magnifiques chevaux pour une ballade romantique.Quelques autres photos de Valérie que nous avons rencontré. A voir sur son blog "Le jardin de Valérie"
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On a volé la Joconde
La Joconde a été volée en 1911 par un italien Vincenzo Perugia, employé par le Louvre pour participer à la mise sous verre des oeuvres.
Il garda le célèbre tableau 2 ans dans sa chambre de Paris (on raconte même qu’il s’en servait de table pour diner !).
C’est en essayant de la vendre en 1913 en Italie que le voleur fut rattrapé par la justice et que Mona Lisa retrouva le Louvre.
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On oublie bien souvent Pierre Doris, mais il avait à son actif des phrases mémorables
Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms.
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Il y a des visites qui vous marquent au plus profond de vous même,
Nous sommes allés avec mon épouse à Guise, commune de la Thierache au nord de l'Aisne.
Une ville de province comme il en existe beaucoup en France.
Guise est la ville où été implanté l'usine des fameux poêles en fonte, Godin .
Au delà de ces chauffages au bois et charbon et principalement ces cuisinières qui ont trôné dans de nombreuses cuisines durant plus d'un siècle, je vais vous parler de Jean Baptiste André Godin homme d'exception né sous le second empire (1817 - 1888).
Jean Baptiste André Godin aux idées utopiques est allé au bout de ses ambitions. Ce qu'il est un fait unique en France et probablement au monde.VOICI L'HISTOIRE D'UNE UTOPIE RÉALISÉE
Issu d'un milieu modeste il s'initie très tôt au travail des métaux chez son père, artisan serrurier.
Afin de perfectionner son métier de serrurier, il fait un tour de France comme compagnon du devoir.
Nous sommes en pleine révolution industrielle, il découvre les conditions effroyables de la classe prolétarienne, pénibilité du travail, manque de logement.... Cette vision de cette main d'oeuvre tant exploité l'a beaucoup affecté et s'était juré que si ses projets se réalisaient il améliorerait les conditions de travail de son personnel.En 1840, il crée un petit atelier, 6 ans plus tard il y a 30 ouvriers. En 1856 ils sont 330.
Il se transforme en architecte et rédige un cahier des charges pour réaliser un lieu d'habitat communautaire qui s'appellera "Palais social", ensuite Familistère. Son désir est d'apporter à ses ouvriers, un hébergement où il fera bon vivre. Il appellera cela " l'équivalent de la richesse".
Les ouvriers disposeront à côté de leur usine d'un appartement avec un confort unique pour l'époque avec commerces, services, école, théâtre, piscine et jardins....
Ses idées utopiques inspirées du philosophe Charles Fourier le fait passer pour un illuminé par la bourgeoisie.
A l'époque afin de garder une main d'oeuvre qualifiée de nombreuses industries créent pour leurs employés des cités ouvrières comme par exemple les corons dans les villes minières, mais bien souvent les habitations isolées étaient loin du lieu de travail.
Jean Baptiste André Godin ne voulait en aucun cas proposer à son personnel ces conditions qu'il avait vu lors de son tour de France du compagnonnage.
Maquette des différents bâtiments annexes à l'usine. ( Cliquez pour agrandir)Le familistère (entre 1859 et 1884) est composé de 3 ensembles de bâtiments sur 3 étages disposant chacun d'une immense cour centrale recouverte d'une verrière. L'ensemble représente 350 appartements.
L'école (1870)est laïque, gratuite et obligatoire jusque 14ans ( en avance sur Jules Ferry)
Derrière le familistère il crée une nourricerie-pouponnat (disparu aujourd'hui) et un bambinat pour les 4 à 6 ans.Les économats comprennent tous les commerces alimentaires, salles de jeu, écurie, étable, basse cour, porcherie. Tous les employés et leur famille disposent de tous les produits de la vie courante. Une faible marge est uniquement prélevée pour payer le personnel. Pour exemple le loyer représenté environ 5% du salaire. Le temps de travail était inférieur a la moyenne nationale et les salaires plus élevés.
Le théâtre (1870) pouvait accueillir à l'époque un millier de personnes, les distractions étaient multiples, société de musique, troupe théâtrale, comédies ou drames, concerts et conférences.
La buanderie, la piscine. Soucieux de l'hygiène et de la santé ce lieu était alimenté par l'eau chaude fournie par la fonderie de l'usine. La buanderie disposait d'une évacuation d'eau et d'un vaste séchoir à linge. Des cabines de bain étaient à la disposition des habitants du familistère.
L’élément le plus spectaculaire est sans nul doute la piscine de 50m2 d'une profondeur de 2.50m disposant d'un plancher relié à un treuil permettant d'adapter la hauteur suivant l'âge des enfants.
Plus de détailsEn 1880 il crée l'association coopérative permettant aux employés de les associer aux bénéfices, à la gestion et aux décisions. Elle fonctionnera jusque 1968.
De très gros travaux de rénovation sont entrepris, le pavage de la place est totalement refait en format brique couleur anthracite, rappelant la couleur des résidus de fonte qui servaient à recouvrir les routes.
En fond les 3 ailes du familistère.Au centre de la place la statue de J.B.A Godin érigée 1 an après sa mort.
A l'arrière l'aile gauche du familistère.Les 3 cours intérieurs étaient un lieu de vie, chacune était reliée entre elle.
Il n'y avait aucune distinction hiérarchique dans l' attribution de logement. Le critère étaient le nombre de personnes par famille.
Afin d'offrir une clarté identique pour les 4 niveaux la taille des fenêtres était plus grande en bas qu'en haut.
Aux 4 angles un escalier était à la disposition des familistériens.
Construit sur une zone marécageuse, un procédé d'aération élaboré dans le soubassement et la verrière permettait de stopper tout problème d'humidité.
Aujourd'hui 2 des 3 ailes du familistère ont été refait a neuf. Le bâtiment central renferme le musée. A ce jour il reste encore 3 appartements d'occupés.
Deux appartements ont été reconstitué, un de l'époque et l'autre des années 60.Les appartements étaient modulables, 1, 2, 3 ou 4 grandes pièces. Ces pièces faisaient 15 à 20m2 chacune.
Chaque étage possédait un point d'eau et des WC hommes et femmes ainsi qu'un vide ordures.
Les appartements avaient une vue sur la cour et sur la place.
Appartement de J.B.A. Godin situé sur l'aile droite du familistèreCet appartement a caractère bourgeois est composé d'un bureau, salon, salle à manger, chambre à coucher et cuisine.
Les fenêtres donnent sur la place. Il sert également de lieu de réunion, bureau de rédaction du journal du Familistère et salle de réception des visiteurs du Palais Social.
Le théâtre avec l'école à droite et à gauche en arrière plan, ainsi que la bibliothèque.
Arrière de l'école devenue école communale depuis 1968L'exposition de poêle Godin au musée
Une magnifique exposition de poêles en fonte avec à droite des poêles jouets.
L'usine Godin a produit près de 4000 modèles de poêles.L'aile gauche du familistère(Vue arrière)
C'est la première construction du familistère avec une centaine d'appartements.
En 1914 , le bâtiment est entièrement incendié par les allemands, 10 ans après il sera reconstruit dans une architecture différente.
A ce jour un projet d'aménagement est prévu: Gites et chambres d'hôte.
A l'époque 2 autres bâtiments furent construits portant à 500 le nombre d'appartementsSitué entre l'usine et le familistèrele jardin permettait aux ouvriers de s'oxygéner lors des pauses. Son emplacement empêchait les fumées de l'usine d'aller vers le familistère.
Au fond du jardin un mausolée est érigée sur la tombe de J.B.A. Godin.Un potager et un verger permettaient de fournir fruits et légumes aux habitants. ( Pour info l'abri à insectes n'est pas d'époque)
A l'arrière du familistère se trouve également le jardin de la presqu'île de 10 hectaresMalheureusement nous n'avons pas tout visité, nous avons encore beaucoup de choses à voir: le théâtre, le jardin de la presqu'île, le kiosque à musique, les sous sols....
Si cet article vous a plu et que vous en avez la possibilité, je vous invite a consacrer une bonne journée pour découvrir ce site qui est le plus visité de l'Aisne.
Cette vision en avance sur son temps de cette vie communautaire qu'à offert J.B.A. Godin a ses employés amène quelques réflexions sur ce qu'est devenue cette cohabitation dans nos banlieues.
Il faut à mon avis retenir l'époque. C'était il y a 150 ans.Le familistère de Guise - Aisne
Tél: 03.23.61 35 36
Site officiel: http://www.familistere.com/
Site WikipédiaQuelques dates
1817 : Naissance de Godin à Esquéhéries (Aisne).
1840 : Mariage de Godin avec Esther Lemaire ; fondation d’un atelier de poêlerie.
1842 : Découverte par Godin de la doctrine fouriériste.
1846 : Installation de la fonderie Godin-Lemaire à Guise avec 30 employés.
1851 : Godin gérant de la colonie phalanstérienne de Réunion au Texas.
1852 : Fondation d’une usine à côté de Bruxelles ; création d’une caisse d’assurance maladie à l’usine.
1856 : Aménagement du jardin d’agrément.
1859 : Construction de l’aile gauche et des économats du Palais social.
1863 : Première Fête de l’enfance.
1866 : Construction du pavillon central et de la nourricerie-pouponnat.
1867 : Première Fête du travail au Familistère, le 2 juin.
1870 : Construction du théâtre, des écoles et de la buanderie-piscine ; premiers essais de répartition des bénéfices avec les employés.
1871 : Godin élu député de l’Aisne ; publication de Solutions sociales.
1877 : Construction de l’aile droite du Palais social.
1878 : 1200 habitants au Familistère.
1878 : Création de l’hebdomadaire Le Devoir.
1880 : Fondation de l’Association coopérative du capital et du travail.
1882 : Production annuelle de 100 000 appareils et 130 000 objets divers.
1884 : Construction du pavillon Cambrai.
1886 : Mariage de Godin avec Marie Moret.
1885 : 1750 habitants au Familistère.
1887 : 1500 employés aux usines de Guise et Bruxelles.
1888 : Construction du Familistère de Bruxelles.
1888 : Mort de Godin au Familistère.
Quelques chiffres
En 1846, 6ans après la création de son atelier, il a 30 employés.
Fin des années 1900, ils sont 1200 employés.
Avant la 1ère guerre mondiale, l'usine Godin expédie 165 000 poêles par an avec près de 4000 modèles.
La surface totale des lieux est de 40 hectares
Avec 500 appartements
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